AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €


 

 
open thou mine eyes ✜ francis whitaker

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Human
Francis Whitaker


Francis Whitaker
Faceclaim : ewan mcgregor
Crédit : bat'phanie (signa) & crack (ava)
Messages : 52
Occupation : prêtre/comptable du sancti

open thou mine eyes ✜ francis whitaker Empty
MessageSujet: open thou mine eyes ✜ francis whitaker   open thou mine eyes ✜ francis whitaker EmptySam 26 Mai - 17:24


FRANCIS WHITAKER

nom » whitaker
prénom » francis
surnom » N/A   
genre » masculin
date de naissance » 11 novembre 1979
âge » 38 ans
lieu de naissance » new haven, connecticut
nationalité » américaine
taille » 1m77
occupation » prêtre / comptable du sancti de new york
groupe » humains
faceclaim » ewan mcgregor



N/A creys


apparence

Dans une foule de prêtres septuagénaires, il n’est pas difficile de remarquer le père Francis Whitaker, bien qu’il n’y ait rien de particulièrement tape à l’oeil. Assez petit et d’une stature moyenne, ni maigre, ni particulièrement musclé, sans être gras, il garde ses cheveux châtain foncé assez courts bien placés, séparés par une raie naturelle sur la gauche de son crâne. Ses vêtements, lorsqu’il n’est pas en exercice de messe, expriment aussi ce caractère discret et bien-mis, chemises, cardigans et pulls aux couleurs neutres et apaisantes, sans trop de motifs, accompagnés d’un col romain assorti, des pantalons propres noirs ou beiges. Il projette très bien l’image d’un diacre de banlieue, ou d’un fils de bonne famille blanche de l’Est de États-Unis, ce qu’il est à quelques détails près, n’arborant aucun tatouage, gardant ses ongles bien courts et propres et son visage bien rasé, bien qu’on puisse deviner à l’épaisseur de sa chevelure et de ses sourcils qu’il doive être assez bien pourvu dans le département de la pilosité.  

Cela ne veut pas dire qu’il a une apparence banale aussi beige que ses habits. On remarque tout de suite ses yeux d’un bleu intense, encadrés de petites pattes d’oie, constamment pétillants, dont le regard prend des airs de harpons qui happent tout de suite l’attention. Ses quelques rides sur son visage ovale au teint pâle et rosé, au bas duquel trône un menton à la craque non négligeable, laissent deviner l’ampleur de ses expressions, surtout de son sourire caractéristique, qui laisse voir toutes ses dents, la publicité rêvée pour un dentiste. On peut dès lors s’imaginer qu’il est le genre de personne qui a du subir des broches une bonne partie de son adolescence et qui, maintenant, prend sa revanche en souriant sans retenue. Ce sourire est, le plus souvent, accompagné de son rire, cristallin et chantant que l’on entend de loin, son troisième plus grand charme étant sa voix à la fois aiguë et chaude, qui porte sans qu’il ait besoin d’hausser le ton. Cela reste cohérent avec ses manières toutes en retenue, il parle, marche et respire doucement, tout en évitant de se fondre dans le corps grâce à une certaine présence naturelle qu’il dégage. Son non-verbal exprime l’ouverture et le calme, alors qu’il ne semble que très rarement stressé ou en colère, alors qu’on le voit la plupart du temps souriant, ou complètement absorbé dans un livre ou son travail, ses petites lunettes de lecture rondes glissant sur l’arrête de son nez.
Il semblerait que la seule manière de se trouver devant un père Whitaker un peu moins propret est de se lever très tôt, à l’heure où il va courir autour de l’enceinte du Sancti, et encore, aussitôt cela fait, après un court séjour dans la douche, revient son habituelle apparence, sans un cheveux au mauvais endroit et un sourire éclatant plus blanc que nature.


personnalité

Peu nombreux sont les gens qui peuvent affirmer ne pas avoir apprécié l’expérience d’une courte conversation avec Francis Whitaker. Calme et posé, il semble toujours prendre le temps de bien réfléchir avant de parler, question de trouver le mot juste. Ouvert et affable, il semble toujours vous écouter avec une intensité et un intérêt flatteurs. Cette écoute n’est pas une façade, car le prêtre est réellement de nature très curieuse, fasciné par les mystères de l’univers et de l’existence, passionné par la recherche de connaissances. Réservé, sans être pour autant timide, il apprécie tout autant la compagnie que les moments de solitude qui ne sont pas rares vu sa vocation. Sa formation au séminaire lui a appris à apprécier de longs moments de méditation et de réflexion silencieuses tout autant que les bienfaits de se garder physiquement en santé, ce pourquoi il ne manque jamais une séance de jogging matinale avant de se mettre au travail. Il se contente d’un mode de vie frugal et routinier sans rechigner, affirmant qu’il a déjà tout l’émerveillement dont il a besoin en s’occupant des finances du Sancti.

Bien qu’il exerce la profession vieux-jeu par excellence, il aime se tenir au courant des actualités et des tendances, appréciant tout de même de ne pas correspondre à l’image traditionnelle du prêtre. Étant arrivé assez récemment à la prêtrise, il admet volontiers que cela implique des sacrifices qui peuvent être à la fois aisés et difficiles selon la personne, mais que le jeu en vaut la chandelle. C’est sa fascination pour l’univers qui l’aurait poussé à devenir prêtre et cette même fascination qui lui aurait fait accepter l’offre de s’impliquer au Sancti, même si un peu en retrait de l’action. Il n’a certes pas le travail le plus enlevant, gèrent les chiffres et les comptes et interagissant peu avec les éléments surnaturels de l’endroit, mais se dit satisfait de pouvoir aider au mieux de ses capacités. Évidemment, il ne peut s’empêcher d’être fasciné par l’existence des descendants divins, ou même démoniaques, il aimerait pouvoir en apprendre d’avantage sur eux, ce qui parfois se traduit en une légère jalousie envers ceux et celles qui auraient été choisi.e.s par la grâce divine pour les guider. Il se lasse parfois de n’être qu’un homme ordinaire, mais se reprend toujours pour chasser ce genre de pensées négatives et peu productives. Le père Whitaker fait toujours l’effort d’être le plus calme et de bon conseil avec les membres du Sancti, reconnaissant qu’il a longtemps joui de privilèges et qu’il serait égoïste de laisser des états d’âme l’empêcher de pouvoir aider son prochain. Alors qu’il accepte joie d’entendre ce que ressentent les autres, il n’est pas aussi à l’aise lorsque vient le temps de discuter de ses propres sentiments, sur ce point, il est plus pudique. Il est aussi un perfectionniste et se laisse peu le droit à l’erreur; il a tendance à se blâmer outre-mesure lorsqu’il lui arrive d’en faire une.


histoire

Il est à peine 9 heures du matin lorsque la sonnerie du téléphone se fait entendre dans la cuisine. On décroche après une seule sonnerie, clairement, quelqu’un attendait un appel. Nancy Whitaker n’est pas importunée d’être appelé à une telle heure, après tout, à son âge, elle est debout depuis longtemps, et, en plus, elle reconnaît le numéro sur l’afficheur. Elle a bien fait d’appeler si tôt, elles en ont toujours beaucoup à se dire et Nancy ne voulait pas être en retard pour la réunion du club de lecture plus tard cet après-midi. S’étant saisi du combiné, elle répond en s’asseyant sur un tabouret devant l'ilot de la cuisine:

« Janet ! En voilà une belle surprise ! »
« Oh, Nancy, ça fait si longtemps, tu sais comment moi et George avons été occupés ces derniers temps. »
« Ah, oui, avec le gala. Et puis, Richard et moi revenons à peine de notre croisière dans les Caraïbes. »
« Ah, la chance ! En aurais-tu profité pour rendre ton mari jaloux avec un de ces délicieux garçons de cabine? »

Nancy s’esclaffe alors:
« Oh, Janet, toujours aussi drôle ! »

Elles continuent donc à papoter, alors que Nancy se lève distraitement, fait les cent pas dans sa cuisine, boit un peu de jus d’orange, s’appuie pour regarder à travers la porte du patio. Elles discutent de tout et rien, de leur projets, de leurs voyages, de la retraire et, évidemment, de la famille.

« Comment vont les enfants ? »
« Ah, tu sais bien, toujours trop occupés pour rendre visite à leur pauvre mère, même si elle vit aussi à New Haven à moins de 10 minutes en voiture! Rachel… »
« Toujours divorcée? »
« Eh oui, elle est mariée à son travail, tu sais bien. Elle et John ne se parlent toujours pas, je n’imagine pas le malaise que ça doit causer dans le département. »
« Ah, c’est elle qui enseigne à Yale, pas vrai? »
« Comme son père oui, seulement, elle c’est en biologie marine. »
« Et Debbie ? »
« Debbie va bien, sa fille a gagné le tournoi d’épellation de son école! »
« Vous devez être fiers! »
« Pas qu’un peu. Elle va aller loin cette petite, le portrait tout craché de sa mère. »
« Elle a un garçon aussi, non? »
« Ah oui, mais qu’est-ce que tu veux, c’est un adolescent maintenant, il est rendu trop vieux pour vouloir faire des bisous à sa grand-mère. »
« Ça va lui passer. »
« Oui, j’imagine … »
« Et comment il va ton petit dernier! »

Nancy soupire, alors que Janet renchérit:
« Comment il s’appelle déjà? »
« Francis. »
« Oh, c’est vrai, Francis. Qu’est-ce qu’il fait déjà, Francis? »
« Il est… Prêtre. »

Un silence s’installe entre les deux interlocutrices, visiblement, le malaise est palpable. Janet se souvient alors un peu de la situation délicate impliquant le fils de Nancy.
« Oh mon Dieu, c’est vrai. Il est encore prêtre? »
« Eh oui, ça ne lui a pas passé ça. »
« C’est bizarre. »
« À qui le dit tu ? Son père était professeur de génie, on ne l’a jamais élevé avec toutes ces âneries religieuses, il a été aux meilleures écoles… Je ne comprends pas, c’est comme si c’était sa façon de vivre une espèce de crise d’adolescence tardive depuis quoi… Plus que dix ans maintenant ! »
« Hm. »
« C’est à n’y rien comprendre. Pourtant, il n’avait pas du tout l’air d’être parti pour ça. Il a toujours aimé l’école, il était le meilleur de sa classe. Il a fait la liste du recteur à chaque année à Yale. »
« En quoi il étudiait déjà? »
« Physique. Enfin, en astrophysique. »
« Wow, comment passe-t-on d’astrophysique à devenir prêtre ? »
« Aucune idée. Personne n’a jamais compris. C’était en… 2005, non en 2004. Soudainement, il nous annonce qu’il abandonne sa maîtrise, qu’il lâche tout et qu’il rentre au séminaire. »
« Juste comme ça? Il ne s’est rien passé qui expliquerait ça? »
« Aucune idée… Francis… Il n’a jamais été très ouvert avec nous, il ne nous disait pas grand chose sur ce qui se passait dans sa vie. Enfin, on ne s’inquiétait pas, il avait des bonnes notes, ses grandes soeurs étaient aussi à Yale avec lui, pendant un temps, Richard aussi avant qu’il prenne sa retraite. Personne ne sait, les filles non plus. »
« Hm. »
« Il m’a sorti du baratin sur vouloir comprendre les mystères de l’univers, que ce n’est pas différent de la science en fait, qu’il voulait aider les gens. Je n’y crois pas une seconde. Pourquoi ne pas faire ça à Yale? »
« Hm. »
« Et en plus, il a le culot de faire son cycle supérieur de séminaire! »
« Hein? »
« C’est comme… L’université pour les prêtres. »
« Ça existe? »
« Oui, il a le culot de laisser tomber Yale pour quoi? L’université de prêtre! Qu’est-ce qu’il peut bien y apprendre là ? La distribution efficace de la communion ? »

Janet voit clairement qu’elle a ouvert la boîte de Pandore des frustrations de son amie, qui continue sur sa lancée.
« Tout ça ne serait pas arrivé si on ne l’avait pas fait baptiser. Mais bon, ça ne faisait pas dans ce temps-là. Et Richard avait insisté, question de ne pas briser le coeur de sa mère. »
« Elle était ultra-catholique, non? »
« Exactement. Je me croyais débarrassée de ce genre de dogmatisme dans la famille, mais non… Mon propre fils qui va venir me dire d’être une bonne chrétienne! »
« C’est ce qu’il fait? »
« Non… Enfin. On ne le voit plus beaucoup depuis les dernières années, depuis qu’il est parti à New York. »
« Oh, il est parti pourquoi? »
« Ah ça, c’est la meilleure. Il est parti à New York, même pas pour donner la messe ou quoi que ce soit, non. Il est un espèce de comptable pour un gros complexe religieux. Je n’ai pas les détails, ça ne m’intéressait pas. »
« Ouf… »
« Je ne te le fais pas dire. Mon fils, premier de sa classe à Yale se retrouve à faire les comptes pour je ne sais quel sous-sol d’église… Tant de potentiel gâché. »
« Mais… Il est heureux là-dedans? »
« ...J’imagine. C’est dur à dire avec Francis. Je pense que… Même s’il ne l’était pas, il ne nous le dirait pas. Surtout que lui et son père ne se parlent presque plus. »
« Il a du mal le prendre. »
« Oh, si tu penses que je le prends mal, tu aurais du voir Richard. »
« Aïe. »
« En plus, ce truc où il travaille… Je n’en sais pas grand chose, mais c’est louche, on dirait une histoire de secte tout ça. »
« Ohlala. »
« Je te dis! »
« Pour toi, toutes les religions sont des sectes… »
« Oh, tu n’as pas tort. »
« Peut-être que ça va lui passer. »
« Oh, je ne sais pas. Il a presque 40 ans, et ça fait quoi… Je pense que ça fait au moins 6 ans qu’il est prêtre. Et là-dedans, 3 ans qu’il joue au comptable pour ce truc bizarre avec un nom latin. »
« On ne sait jamais. »
« J’ai presque envie d’allumer un cierge. »

Elles éclatent de rire.
« As tu toujours cette recette de scones au cheddar? »
« Oh, oui, ceux qui sont pleins de beurre! »
« Oui ceux-là, ils sont divins! »
« Attends, je dois avoir ça quelque part… »

pseudo » byby disponibilité rp » 4/7 longueur habituelle des posts » Moyens (500-800), Longs (800+) comment avez-vous trouvé le forum ? » lol
open thou mine eyes ✜ francis whitaker
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum