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i will not wear your broken crown ♕ dylan castillo

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Angel
Dylan Castillo


Dylan Castillo
Faceclaim : alexander ferrario
Messages : 32
Occupation : fugueur/sans emploi

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MessageSujet: i will not wear your broken crown ♕ dylan castillo   i will not wear your broken crown ♕ dylan castillo EmptyLun 28 Mai - 21:31


DYLAN BRANDON CASTILLO

nom » Castillo
prénom » Dylan
surnom » Miracle Boy
genre » masculin
date de naissance »27 février
âge » 22 ans
lieu de naissance » Pine Bluff, Arkansas
nationalité » américain
taille » 6’2 / 1m80
occupation » fugueur
groupe » nephilim
faceclaim » Alexander Ferrario

»» Nephilim
choeur du parent angélique » Angel
pouvoirs » Heal ; Prayer
statut » Rogue


apparence

Inutile de le nier : Dylan est très beau. Des pommettes et une mâchoire définie, donnant l’impression d’avoir été sculptés avec soin, des lèvres charnues semblant faire une moue perpétuelle, des iris d’un brun doré sous les rayons du soleil et des boucles souples de cheveux bruns tombant sur son visage avec désinvolture. Ajoutons à cela ses sourcils forts et ses paupières lourdes et il a tout à fait l’air songeur et émotif d’une statue de Michelangelo.

Si les regards sont souvent happés par son visage, son corps, lui, n’est pas le plus attirant. Il semble beaucoup trop frêle pour sa taille, ses bras et ses jambes longilignes laissant voir ses articulations sous la peau tendue. D’un côté, cette minceur donne l’impression qu’il est plus musclé qu’il ne l’est en réalité, comme ses muscles saillent à chacun de ses mouvements. Sa pauvre posture ne l’aide pas, lui donnant l’air encore plus petit qu’il ne l’est en réalité.  

Le jeune homme n’a aucun piercing ou tatouages, mais plusieurs petites cicatrices parsèment son corps. Ses genoux, ses coudes, ses épaules, son menton et son front en sont particulièrement marqués, dû à de nombreuses chutes.

Côté style vestimentaire, c’est plutôt simple : Dylan n’est pas du tout une icône de la mode. Il porte généralement des vêtement vieux jeux : des chemises à motif, des vestons en velours côtelé, des manteau trop larges et trop long, des t-shirts simples ou des pulls de laine. Dans la grande ville, on pourrait le qualifier d’hipster, mais d’où il vient c’était la norme. Toutefois, de temps à autre, il porte des vêtements colorés au motif ou à l’imprimé intéressant ou rigolo, comme un pull décoré de flamands roses ou un t-shirt parodique de la marque Pringles.


personnalité

Dylan, malgré son apparence attirante, manque de présence. Il a un caractère docile, passif, qui fait en sorte qu’il se laisse souvent marcher sur les pieds. Son aversion pour les conflits le rend vulnérable face aux manipulateurs et il se dévoue parfois aux mauvaises personnes. En conséquence, il est une personne adaptable, modifiant souvent ses plans ou réprimant ses désirs pour répondre aux attentes d’autrui.

Il faut dire qu’avec son éducation traditionnelle, le forçant à réprimer son côté sensible et émotif au nom de la masculinité, il a tendance à garder beaucoup de choses pour lui. Tant, en fait, qu’il est devenu une personne introvertie qui a de la difficulté à exprimer ses idées et ses émotions. Chacun de ses sentiments est filtré avant d’être exprimée, même les positives : et cela c’est s’il se permet de les dire. Toute cette tension accumulée s’exprime par ses mâchoires et ses poings serrées, son tic nerveux étant de gratter le tissue de ses manches longues avec ses ongles jusqu’à y percer des trous et les étirer en lambeaux. Très rarement, lorsqu’il est à bout, une crise de larmes ou de colère – ou les deux – le prend, à la grande surprise de tous ceux présent.

Alors il est généralement placide. Cela lui donne un air secret, de ceux qui n’aiment pas parler d’eux, alors qu’il est tout simplement anxieux de ne pas ennuyer ses interlocuteurs. Il est habitué d’être un pot de fleur en situation sociale : il est généralement silencieux, étant poli et aimable lorsqu’on lui adresse une question désintéressée et ment du bout des lèvres lorsqu’on le questionne sur son état.

Il entretient souvent, dans sa tête, des conversations imaginaires où il ose enfin dire ce qu’il pense. Son imagination hyperactive lui semble parfois plus intéressant que d’interagir avec le monde extérieur, mais ça ne veut pas dire qu’il y soit fermé : Dylan est, après tout, extrêmement curieux. Même s’il reste silencieux, il écoute avidement les conversations qui piques son intérêt. Son éducation ayant été lourdement entravée, il est assoiffé de savoir, mais se montre trop crédule, parfois : après tout, ce n’est pas la bible qui l’aura encouragé à remettre les choses en question.

C’est probablement l’effet conjugué de son côté retenu et de sa naïveté qui font de lui une personne indécise, incapable de prendre de décisions aisément. Il doute toujours de lui, crain l’erreur. Pourtant, lorsqu’il se montre confiant ou animé – ce qui arrive lorsqu’il fait confiance ou qu’il aime bien la personne à qui il parle – il devient charmant, séduisant même, concordant enfin avec son apparence physique.

Son rire est l’un de ces souffles retenus qui se transforment en grands éclats entrecoupés d’inspirations profondes. Son sourire est tordu, comme s’il n’osait laisser voir ses dents, mais qu’elles tentent de briller tout de même. Ses mains virevoltes comme des papillons pour appuyer ses paroles rapides et ses yeux brillent, fixés sur son interlocuteur. Il y a une certaine magie à le voir s’animer de la sorte.


histoire

Une voix tonitruante s’exclame : « Praise the Lord! »

« The Lord be praised! » lui répond des dizaines de voix en chœur.

« Praise the Lord! »

« The Lord be praised! » continue toujours la foule fidèle.

Derrière le mince rideau blanc qui marque l’arrière-scène, le jeune homme observe l’énergique évangéliste animer le public. C’est un chant routinier, un brouhaha qu’il ignore facilement. Il serre les poings, ses ongles grattant le tissu des manches de sa chemise alors que sa mère replace rapidement son col blanc et la croix dorée cerclant son cou. Elle parle de quelque chose, mais il n’écoute pas. Alors que le chant à réponse de père Williams se conclu, sa mère lui prend le menton pour ramener son attention sur elle.

« Menton haut, regard droit et sourire aux lèvres, » dit-elle en lui faisant redresser la tête d’une pression sous son menton. Il placarde son sourire le plus niais sur ses lèvres en réponse et elle sourit à son tour, satisfaite, se détournant pour aller glisser un mot à l’un des techniciens. Il perd son sourire et ramène son regard sur l’homme de l’autre côté du rideau.

Il ne se sent pas nerveux. En fait, il n’est pas certain de sentir quoi que ce soit, si ce n’est un pincement douloureux à la poitrine. Il est si habitué à ce scénario, il a presque l’impression de se regarder de l’extérieur, en train d’attendre son signal, ses longs cheveux tombant en vagues ternes sur ses épaules, sa chemise blanche un peu trop grande se perdant dans son pantalon gris à la taille trop haute. Un bel idiot.

Père Williams pivote légèrement et leurs regards se croisent. Il cesse de serrer les poings alors que la voix énergique résonne dans ses oreilles, portée par les 6 amplis de la scène.

« -accueillez le chaleureusement : Dylan Castillo! »

Le jeune homme traverse le rideau.

♕ ♕ ♕

La naissance de Dylan est passée plutôt inaperçue : dans la ville de Pine Bluff, Arkansas, les mères célibataires sont courantes. La sienne venait à peine de divorcer lorsqu’elle apprit qu’elle était enceinte : une aventure d’un soir pour noyer sa peine avait porter ses fruits. Personne ne la questionna, toutefois : il était bien plus simple de se dire qu’il s’agissait du fils de son ex-mari.

L’enfance de Dylan fût normale : habiter dans un tout petit appartement en bordure du centre-ville, se faire garder par ses grand-parents ou ses tantes alors que sa mère travaillait, passer du temps avec ses cousins avant que ceux-ci, plus âgés, ne commencent l’école. Il allait à l’église tous les dimanches, faisait sa prière avant de se coucher et craignait la colère de dieu lorsqu’il faisait une bêtise, allant voir sa mère en larme pour se confesser, de peur d’être changé en statue de sel. Et elle de le réconforter en lui rappelant que les garçons ne pleurent pas et qu’il est privé de dessert en punition pour ses actions. Le bon vieux temps.

C’est à partir de ses 11 ans que les choses se sont réellement compliquées. S’il avait toujours été conscient de ses habiletés spéciales, écoutant les pensées des autres ou guérissant ses blessures, il avait, consciemment ou non, éviter d’en parler aux autres. Mais un jour, alors que sa mère se coupa profondément un doigt en cuisinant, plutôt que d’appeler sa tante, comme sa mère lui demandait de faire en panique, il laissa son instinct le guider : prenant la main de sa mère dans les siennes, il guérit la blessure, dévoilant son pouvoir à quelqu’un pour la première fois. S’il était très fier au début, il déchanta très vite lorsqu’elle se mit à en parler à tous les gens du quartier.

♕ ♕ ♕

Assis sur la chaise rigide, ses quatre pattes instables s’enfonçant dans la surface moelleuse du tapis de gymnastique posé dessous, le jeune homme regarde la femme face à lui sans vraiment la voir, ses mains posées sur ses cheveux foncés. « Dylan le guérisseur », « cadeau de dieu aux hommes », « Garçon miracle » ; il y a eu tant de titres promotionnels au travers des ans, il ne peut se souvenir de tous. Il préfère de loin se faire appeler par son vrai nom.

La femme à genoux devant lui est la quatrième personne à monter sur scène depuis son entrée. Elle souffre d’une condition cardiaque rare. Il sent une goutte de sueur glisser sur sa nuque dû à l’effort prolonger de la guérison. Un mal de tête est sur le point de poindre alors qu’il laisse les pensées envahissantes des dizaines de personnes du public s’immiscer dans sa tête. Elles sont toutes semblables, résonnant dans son crane comme la cloche à l’église.

« SAVE     HELP    HEAL   CHOOSE »
ME      ME      ME      ME
(((HIM)))

Il cligne des yeux, levant légèrement la tête vers la foule. Qui a souhaité ça? Il est très rare qu’une personne pense à quelqu’un d’autre, ici… c’est normalement plutôt du chacun pour soi. Il tente de se concentrer plus précisément sur cette pensée tout en poursuivant sa guérison. L’effort rend son mal de tête plus présent encore. Une goutte de sueur glisse le long de sa tempe, une autre suit l’arrête de son nez.

Il lui semble l’entendre – le percevoir – vers la gauche du chapiteau sous lequel ils s’entassent tous.  Il concentre son attention de ce côté, tente d’effacer les autres pensées ambiantes… et sent picoter ses doigts d’un doux frisson, qui monte graduellement dans ses bras pour se nicher dans son torse. Encore une fois, cette sensation… Depuis plusieurs mois, maintenant, lorsqu’il utilise ses pouvoirs très longtemps, cette agréable sensation se manifeste, devient de plus en plus forte jusqu’à ce qu’il ne soit plus capable de forcer ses dons hors de lui. Il ne sait trop ce que c’est, mais un pincement dans le creux de son ventre lui fait craindre ce plaisir…

Là.

Il lève la tête rapidement, son regard croisant celui d’une personne debout au fond du chapiteau. Elle semble calme et silencieuse, contrairement aux autres fidèles qui sont agités, stressés, émerveillés, pleins d’espérance.

Leurs regards se croisent et sa voix résonne dans son crâne, comme un coup de tonnerre.

« SAVE HIM »

Dylan retire ses mains du crâne de la personne devant lui, comme brûlé à vif, effrayé par cette pensée. Il reprend son souffle, fixant ses genoux. Cette personne veut sauver quelqu’un.

Et ce quelqu’un, c’est lui.

♕ ♕ ♕

Tout alla très vite. À 12 ans, Dylan faisait son premier « Miracle Show » dans le sous-sol de son église de quartier, sous l’égide de Père Williams, pasteur depuis peu de temps dans la ville. À 13 ans, ils avaient dû louer leur premier chapiteau, le nombre de curieux croyants devenu trop grand pour l’humble sous-sol. À 14 ans, les tournées partout en Arkansas firent perdre conscience à Dylan pour la première fois : il s’est écroulé si soudainement, son menton et son arcade sourcilière se sont fendus sur le bord d’une chaise. Les dons des croyants furent éventuellement assez substantiels pour que sa mère achète une petite maison, ce dont elle rêvait depuis son divorce. Dylan se dit que c’était une bonne chose. À 15 ans, les chutes répétées, les fatigues extrêmes suivant de trop nombreux miracles et les tournées prolongées firent manquer tellement de jours d’école au garçon qu’il dû reprendre son année entière. C’était la pire chose qui pouvait lui arriver : lui qui était déjà si isolé de ses amis, il s’est soudainement retrouvé coupé de tous les gens de son âge, relégué comme un cancre parmi un groupe plus jeune. Cela n’aidait en rien la réputation qui s’était formée autour de lui, au lycée : les gens criaient « Miracle Boy » dans les corridors lorsqu’il passait, certains faisaient un signe de croix ou se prosternaient à ses pieds pour l’embarrasser. Même une jeune fille, qui était venu bénéficier de ses pouvoirs de guérisons, l’ignorait pour éviter de subir le même ostracisme.

Dans les années qui suivirent, la majorité de son temps libre était occupé par des dîners avec des fidèles, des entrevues avec des journalistes quelconques, des planifications de mise en scène avec Père Williams et sa mère… Il se mit à manifester ses doutes à Père Williams, n’osant pas les apporter à sa mère : étais-ce vraiment son devoir sur terre de guérir les gens ainsi? Même si ça lui demande tant d’énergie? Même si ça l’empêche de se faire des amis? Même s’il n’a pas vraiment l’impression de vivre comme le devrait un adolescent de son âge? Le discours de Père Williams n’a jamais changé : un irrévocable oui.

À 19 ans, il décida de tester les limites. Il est allé au bal des finissants avec une fille que sa mère n’aimait pas, a continué la soirée à un party chez un étudiant malgré l’interdiction de sa mère, a bu de la bière pour la première fois, a dansé, à jouer à la bouteille, à chanter à tue-tête en se foutant complètement du reste du monde –

Jusqu’à ce que sa mère débarque. La meilleure soirée de sa vie était devenue la pire soirée de sa vie. Il déteste repenser à cette soirée. C’est la dernière fois qu’il ait vu les quelques amis qu’il avait réussis à se faire. C’est la dernière fois qu’il a essayé de prendre des décisions pour lui-même.

♕ ♕ ♕

La foule s’exclame alors que Dylan s’effondre de côté sur le tapis de gym, la chaise basculant également. On lui avait amené une autre personne à guérir, mais l’effort a brièvement obscurcis sa vision, sa conscience vacillante comme la flame d’une chandelle dans une bourrasque. Mais il est toujours réveillé. Il sent quelqu’un le prendre par les épaules et il se redresse. Une voix dans son oreille. « Tu peux continuer? » Père Williams. Dylan inspire une fois. Deux fois. Il a la nausée. Il secoue la tête. Il sent le soupir déçu de l’homme plus qu’il ne l’entend.

On l’aide à passer le rideau vers l’arrière de la scène. Sa mère lui propose de s’asseoir un peu, lui tendant une bouteille d’eau, mais il refuse : il préfère de loin retourner à leur roulotte et s’éloigner du chahut du spectacle.

Sur le chemin, pourtant, alors qu’il prend une longue gorgée de sa bouteille d’eau, il s’arrête, bloqué par la personne qui était au fond du chapiteau plus tôt. Une légère crainte lui fait garder une distance respectable entre eux : il est déjà arriver, quelques fois, que des fidèles un peu trop… admiratifs réussissent a passé la sécurité.

« Tu peux rester là, t’en fais pas, je ne prendrai pas beaucoup de ton temps, » qu’elle lance nonchalamment. Dylan ne répondit pas, trop épuisé, mais surtout ne sachant pas vraiment que dire : cela fait très longtemps qu’il a perdu l’art de la conversation. L’autre se mit à lui parler de ses pouvoirs, du fait qu’il connait d’autres personnes comme lui – sans blague, un autre cultiste. Le jeune homme referma la bouteille, secouant légèrement la tête, se trouvant idiot d’avoir été touché par ses pensées, plus tôt : c’était qu’un autre fanatique qui croyait avoir la clé du salut… Alors que la personne lui parlait de leur havre à New York, il sentait son intérêt s’étioler de plus en plus à chaque seconde qui passe. L’autre fini par sortir une sorte de carte d’affaire qu’il lui montra brièvement avant de la poser entre deux maillons de la clôture de chaine tout prêt.

« Quand tu en auras marre d’escroquer les gens avec tes dons, viens nous voir. » Dylan fronce les sourcils, légèrement irrité par la remarque. « On n’escroque personne. C’est un lieu de foi et si les gens veulent nous faire des dons, c’est leur décision. » Il sonne comme sa mère. L’autre hausse les sourcils. « Et les frais d’admission? »

« Quels frais d’admission? » réplique aussitôt celui aux cheveux longs, sur la défensive. « Tu rigoles? » L’autre personne, qui semblait assez cynique tout au long de son discours, semble soudainement s’adoucir, surprise. « Toute personne doit payer des frais pour entrer sous le chapiteau. Plus cher pour être assis et plus cher encore pour être près de la scène. » Avant que Dylan ne puisse lancer une réplique confuse, l’autre poursuit. « Il nous est offert de payer un prix exorbitant pour être assurer de bénéficier d’un ‘miracle’. Tu ne savais pas? »

Dylan sent son cœur battre contre ses côtes, pince les lèvres. Qu’est-ce que c’est que cette histoire? Il n’a jamais entendu parler de ça. Il doit se foutre de sa gueule. Mais pourtant… la maison, la roulotte, le matériel… la garde-robe fournis de sa mère, le fait qu’elle ait quitter son job…

Ses poings sont serrés, ses ongles bien plantés dans la peau de ses paumes. L’autre reste silencieux, un moment, puis lance une tirade finale, plus douce que les premières. « Tu trouveras une place à New York. Viens nous voir quand tu seras prêt. »  

L’inconnu lui tourne le dos et s’éloigne. Dylan ne l’arrête pas.

♕ ♕ ♕

Our Lady of Mercy

Les mots sont écrits dans la pierre au-dessus de l’arche, comme une promesse pour tous les fidèles qui passent ses portes. Un lieu de refuge, qu’on lui a dit. Un lieu de salvation. Dylan ne sait plus cela fait combien de temps depuis la dernière fois qu’il est entré dans une vraie église.

Il est debout sur le parvis, ses valises et son sac de sport à ses pieds, son lourd sac à dos pendant de ses épaules. Cela fait plusieurs jours qu’il est parti de Pine Bluff. Plus d’une semaine, en fait. Il a dormi dans beaucoup de gare, a pris différents bus et trains pour se rendre jusqu’à New York. Il s’est parfois trompé de trajet et s’est retrouvé perdu au milieu de nulle part.

Il faut dire qu’il n’avait pas vraiment les idées en place durant ce trajet. Les paroles de l’inconnu l’ont rongé longtemps : il s’est mis à observer de plus prêt les actions de sa mère et de Père Williams, jusqu’à ce que les questions le brûle tellement qu’elles sont sorties malgré lui. Une autre soirée qu’il voudrait oublier, mais elle ne cesse de rejouer dans sa tête.

Et le voilà devant une église, dans une ville inconnue, seul, ses valises remplies de vêtements, de livres, de quelques objets personnels et plusieurs liasses de billets dans une enveloppe. Il sent le doute jouer dans son estomac, mais tend enfin la main pour ouvrir la porte.

Il se glisse dans l’église avec ses valises, pose son regard sur la première personne qu’il aperçoit et l’interpelle, tendant la carte fripée qu’on lui avait laissé.

« Pardonnez-moi. On m’a dit qu’on pouvait m’aider, ici. »

De s’entendre parler rend la chose encore plus réelle. Il a besoin d’aide.  

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