Si la ville est couverte de cendre par sa faute, les abords d’Abaddon sont exempt de poussières : le souffle infernal venant du gouffre balai constamment la bordure et empêche les flocons de s’y poser. Beaucoup de démons en transition résident aux bords d’Abaddon et c’est là que se discutent les ragots les plus intéressants.

Tous les démons appels Central Park le bazar : c'est dans ce parc que des centaines de démons ont installés des tentes commerciales, des stands impromptus et des étales pleines à craquer d'objets divers. Artefacts humains – vêtements, nourriture et technologie – y sont vendus pour les Cainites, mais on y trouve aussi des poteries aux auras inquiétantes, des amulettes aux propriétés inconnues et des esclaves à des prix très raisonnables.

Dans cet univers miroir, le stade des yankees est transformé en maison de jeu pour démons : les portes sont immenses et la structure est renforcée de motifs de métal. L’endroit est toujours bondé et emplie de fumées colorées et étouffantes, alourdissant le murmure des voix se disputant en langue démoniaque. Les jeux se font au sol, sur des tapis cerclés de coussins abîmés. Des démons de la légion d’Asmodeus gardent toujours l’œil ouvert pour punir les tricheurs.