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blue are the words I say and what I think Ω aurelio benedito pastore

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Empath
Aurelio Benedito Pastore


Aurelio Benedito Pastore
Faceclaim : luis borges
Crédit : signature iloonaa
Messages : 9
Occupation : manager au 7eleven

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MessageSujet: blue are the words I say and what I think Ω aurelio benedito pastore   blue are the words I say and what I think Ω aurelio benedito pastore EmptyJeu 5 Juil - 19:56


Aurelio Benedito Pastore

nom » Pastore
prénom » Aurelio Benedito
surnom » Lio/Leo, Ben
genre » masculin
date de naissance » 30 janvier
âge » 27 ans
lieu de naissance » Aurora, Illinois
nationalité » américaine
taille » 6”2/183cm
occupation » manager au 7eleven
groupe » Touched-by-Grace
faceclaim » Luis Borges

»» Touched by Grace
partie du corps touchée par la grâce » cœur/torse
pouvoirs » Compassion


apparence

Si son teint foncé et ses cheveux naturellement frisés font en sorte qu’il a souvent été qualifié d’africain-américain par des personnes blanches mal informées, ses forts sourcils et son accent roucoulant sont de clairs indicateurs de ses origines portugaise. Ses yeux d’un brun foncé l’on souvent déçu- lui qui a toujours admiré les yeux verts de sa sœur – mais ils ont un certain charme avec leur forme d’amande et leurs cils fournis.

Naturellement grand – merci papa – son corps est entraîné, délicieusement musclé et il se fait souvent dire d’un ton moqueur qu’il devrait être model. Ce à quoi il répond avec un « Shut up » candide. S’il est fier et appréciatif du haut de son corps, il n’arrive pas à regarder ses jambes avec cette même positivité. Sa jambe droite est couverte de cicatrices, la plus grande marbrant son tibia, suivit de près par une cicatrice épaisse sur le côté du genou. Sa jambe gauche s’arrête juste sous le genou en un moignon chétif, couvert par sa jambe artificielle la plupart du temps.

Pour cette raison, il ne porte jamais de shorts : même au gym, il s’en tient aux joggings. Joggings, sarouels et jeans sont ses styles usuels, bien qu’il garde une paire de pantalon propre avec son veston au fond du garde-robe. T-shirts simples, hoodies, chemises en flanelles et cardigans sans boutons sont empilés pêle-mêle dans sa commode. Aurelio est un partisan du style sans efforts, bien qu’il fasse attention à son apparence.

Il n’a pas de piercings ou de tatouages : la seule modification corporelle qu’il a vécu fût le port d’un appareil orthodontique lorsqu’il avait 12 ans, le laissant aujourd’hui avec un sourire éclatant.  


personnalité

Besoin d'un discours encourageant? D'une épaule sur qui pleurer? D'un conseil révélateur dont seule une figure fraternelle a le secret? Aurelio est là pour vous.

D'être en présence d'Aurelio, c'est comme couler au fond d'un océan tranquille, où la sérénité et la joie simple sont les seules sources d'oxygène : il exsude toujours un aura de calme, offrant un sourire vague, un regard sincère et une oreille attentive à ce qui chiffonne autrui. Il est le portrait idéal des jeunes religieux « new wave »qui entretiennent et vivent de leur foi sans l'imposer aux autres.  

Il n'est pas seulement serviable et agréable d'un côté psychologique ou spirituel, toutefois : déménagement? contretemps? chat perdu? Un simple appel et Aurelio est là pour aider. Il est un idéaliste altruiste, qui croit au karma, ou du moins à la connexion des êtres entre eux. Cela le rend extrêmement sociable et généreux, mais il ne faut pas croire qu'il soit toujours en train de s'imposer chez ses ami.e.s pour autant.

Aurelio reste quelqu'un d'indépendant, appréciant explorer ses intérêts, peu importe s'il connait quelqu'un avec qui les partager. Il aime la cuisine, la danse, le sport et n'hésite pas à se faire plaisir en s'achetant des billets ou en se payant quelques cours amateurs.

Avec tout cela, il peut paraître difficile de ne pas aimer Aurelio : il est l'un de ces types qu'on se doit forcément d'aimer. Mais à bien des égards, toutes ses qualités donnent parfois l'impression d'être une façade. Que dessous tous ses bons airs, il est détaché des situations et des gens, comme hermétique au partage. Sa capacité à influencé les émotions des autres et les siennes y est probablement pour quelque chose...

Il se montre souvent contradictoire, ne suivant pas des conseils qu'il a lui-même donné, ou ignorant des préceptes qu'il se dit suivre. Il est aussi secret et borné quant à ses propres sentiments et son intériorité.

Cela fait de lui un bel hypocrite aux yeux de certains...  


histoire


« -bom deus por favor não faça isso-»

«Lio! Lio dit quelque chose! S’il-te-plait Lio, dis quelque chose, oh mon dieu-»

«-não pegue meu garotinho ele é muito jovem, muito jovem, oh deus por favor-»

«Lio, peux- peux-tu serrer ma main? Aurelio, s’il-te-plait, serre ma main- Oh mon dieu! Mamãe, il l’a fait! Il l’a serré! Lio, peux-tu refaire ça?»

Un bourdonnement intense tord les sons, déformant certains des mots, mais il sait que sa sœur lui parle. Le flot verbal de sa mère est un simple bruit de fond, impossible à différencier des souffles chauds et craquement spectaculaires du moteur écrasé. Il est incapable d’ouvrir les yeux, mais des flaques de couleurs se crées et se dissolves dans la noirceur derrières ses paupières. La douleur fait vaciller sa conscience – il pense avoir vomi, mais ne l’as pas senti. La main de sa sœur, tenant la sienne, lui semble brûlante. Il la serre tout de même encore. Un sanglot étouffé lui répond.

« Il l’a fait, mamãe, il l’a fait-»

Retour de l’épicerie. Ils étaient sur le chemin. Il était en train de se disputer avec sa sœur – pourquoi? – sa mère lui a dit quelque chose. Il s’est tourné vers elle au volant et- personne n’a vu la voiture venir, personne n’a remarqué-

« Tiens bon Lio, les ambulanciers sont là, tiens bon-»

Il était à l’entraînement, avant. Elles étaient venues le chercher à la fin de sa pratique : le marathon inter-lycées allait bientôt avoir lieu, alors les entraînements ont doublés. Son coach disait – il disait quoi? – il disait qu’il pourrait se faire remarquer, pour des bourses, même s’il n’était qu’en seconde, encore.

« Non, je veux rester avec lui!»

«Mademoiselle, nous perdons du temps, s’il-vous-plait comprenez que nous ne pouvons pas le sortir de la voiture tant que vous êtes là.»

«Non!»

«Votre frère est dans une condition critique, les pinces de désincarcération sont prêtes, s’il-vous-plait mademoiselle, laissez-nous vous emmener à l’hôpital et laissez-nous le sortir de la voiture!»

Elle avait raté quelque chose. Elle était en retard pour quelque chose parce que leur mère devait passer le chercher à la pratique. Elle était en colère et Aurelio était insulté, mais maintenant elle pleure et il veut s’excuser, il voudrait s’excuser, mais sa main laisse la sienne – non non, si elle s’en va maintenant, il ne va pas pouvoir…

Il perd conscience.

Lorsqu’il ouvre les yeux, il est ébloui par la lumière des néons de sa chambre d’hôpital et il s’étouffe sur le tube qui descend dans sa gorge. Il est resté conscient juste assez longtemps pour voir les infirmières, le visage de son père et les mains de sa sœur.

Lorsqu’il revient à lui de nouveau, les rideaux sont tirés et les lumières sont éteintes. Seule la lampe de chevet est allumée, rendant les choses plus simples pour ses yeux malmenés. La première chose qu’il remarque est sa jambe droite : coincée dans un épais plâtre, soutenu légèrement en l’air. Il gémi : il ne pourra pas participer au marathon... si celui-ci n’est pas déjà passé…

Son regard a alors glissé vers sa jambe gauche. Vers la forme dans les draps où sa jambe se trouve. Sa cuisse, son genoux… Son cœur s’arrête. Les draps s’effondrent après le genou. Plats. Vide.

Si l’on demande à Aurelio, c’est là que sa vie commence. Lorsqu’il a perdu sa jambe gauche. De sa naissance jusqu’à l’accident, c’était une autre vie : une vie toute faite, pour le fils athlétique de parents immigrants qui allait se décrocher des bourses d’excellence sportive et exceller au Collège. Une vie où ils vivaient dans une belle maison de banlieue, propice à l’ennuie et exempt d’inquiétudes, petite famille parfaite avec papa, maman, grande sœur et fiston. Cette vie qui leurs étaient désormais inaccessible.

La vie d’Aurelio était maintenant les dettes médicales pour les traitements de réhabilitation, les consultations psychologiques et les levées de fonds pour lui payer une prothèse. C’était une vie où ses parents devaient troquer leur maison pour un appartement, se contenter d’une seule voiture et sacrifier tous leurs jours de congé pour s’occuper de leur fils handicapé. Une vie complètement différente ; leur sort scellé par des feuilles de métal s’étant replier sur ses jambes lors de la collision.

Aurelio était rempli de haine. Le chauffeur de l’autre véhicule avait perdu la vie, mais ça ne l’empêchait pas de le détesté pour avoir ruiné la sienne. Sa mère et sa sœur n’avaient eu que des blessures mineures – commotions, fractures légères – et il ne pouvait s’empêcher d’être en colère contre leur sympathie hypocrite – elles ne pouvaient qu’être heureuse de ne pas être à sa place, chaque fois qu’elles posaient le regard sur lui. Chacune des visites de ses « amis » le dégoutait, le faisait sentir comme un élément de curiosité derrière une vitrine. Plus que tout, il était amer et acerbe envers le personnel du centre de réadaptation : plus d’une fois il a vu dans leur regard qu’il les avait blessés avec ses paroles mesquines et il ne pouvait que s’en réjouir.

S’il avait déjà un suivit psychologique depuis l’accident, les rencontres se sont intensifiées après quelques mois, plusieurs médicaments lui étant prescris – antidouleurs, antidépresseurs, tout le tralala – qu’il bouffait à contrecœur.

Si son état psychologique ne semblait que se dégrader, son état physique était en voie de guérison. Beaucoup de temps, de thérapie, de rendez-vous… sa jambe droite brisée s’est ressoudée, et une prothèse pour sa jambe gauche a été fabriquée. Des heures d’exercices et d’entrainement on renforcit les muscles, rebalancé son centre d’équilibre et il fût bientôt habitué aux rampes d’entrainement de marche.

C’est sur ces rampes que ça s’est produit. Il était en train d’avancer, les mâchoires serrées, de plus en plus irrité par la voix douce et les encouragements bienveillants de Marlene, la préposée à ses côtés. Au bout du chemin, il a laissé les rampes et a pris ses premiers pas sans assistance depuis des lustres. Un pied devant l’autre, légèrement tremblant, mais fort et par lui-même. Marlene s’est exclamée, levant les bras en l’air, immense sourire aux lèvres. Soudainement, la pièce s’est retrouvée enveloppée de lumière. Une silhouette est apparue devant lui, sans genre et sans âge, bras ouvert comme pour l’accueillir à ses côtés. Il était trop ébloui par son visage pour se concentrer sur ses mains, mais il aperçut la pointe de la lance avant qu’il ne la plonge dans son torse, l’enflammant d’une douleur exquise.

Et soudainement, il le sentit. Il sentit la joie de Marlene. C’était si réel – si pur – qu’il était soudainement incapable de comprendre comment il n’a pas pu y croire plus tôt – comment il a pu penser qu’elle n’était qu’une actrice hypocrite. Toutes ces sensations lui firent perdre l’équilibre, ses genoux fléchissant sous lui, mais Marlene le rattrape bien vite.

« Oh, hey, ça va, je t’ai, » dit-elle avec un sourire, le soulevant pour lui permettre de se reprendre aux barres. « Je sais, » répond simplement Aurelio, sourire aux lèvres.

Depuis ce jour, l’état d’Aurelio a fait une remontée spectaculaire. Tous ont cru que le fait de retrouver de la mobilité était ce qui lui a permis de revoir du bon dans la vie, mais ce n’était pas le cas : c’est plutôt sa nouvelle capacité de sentir et influencer les émotions qui l’on aidé, comme une médication spirituelle.

Il a terminé le lycée, mais n’a pas appliqué à aucun collège, travaillant des petits boulots dans le but d’aller vivre par lui-même. C’est en faisant quelques recherches sur son expérience religieuse qu’il a trouvé un article rédigé par une certaine Tara Cheng, qu’il a réussis à contacter par téléphone. Quelques semaines plus tard, il déménageait à New York pour y commencer une vie au sein du Haven Sancti.

Si les anges lui ont accorder des pouvoirs, il croit qu’il y a une raison et qu’il peut atteindre sa destinée au sein du Sanctus.

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