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I'd like to read your palm ♦ Leonard O'Reilly

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Human
Leo O'Reilly


Leo O'Reilly
Faceclaim : Cillian Murphy
Crédit : Schizophrenic (avatar) et endless love (signa)
Messages : 22
Occupation : Voyant, diseur de bonne aventure

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MessageSujet: I'd like to read your palm ♦ Leonard O'Reilly   I'd like to read your palm ♦ Leonard O'Reilly EmptyDim 27 Mai - 21:15


LEONARD O'REILLY

nom » O'Reilly
prénom » Leonard
surnom » Leo
genre » masculin
date de naissance » 2 septembre 1981
âge » 37 ans
lieu de naissance » New York
nationalité » américaine
taille » 1m75
occupation » Voyant, diseur de bonne aventure, charlatan. Il ne le sait plus trop lui-même.
groupe » Hoomane
faceclaim »Cillian Murphy et sa jawline de feu
J'ai choisi un prédef et je sais pas où l'écrire? --> Human #2 qui a pas d'nom, ni d'avatar yet


apparence

Trouver Leo du fond du pub n’est pas chose aisée. De taille relativement petite, sa tête dépasse rarement la ligne d’horizon de la foule. Sa chevelure foncée à l’allure continuellement frénétique, et ce malgré ses fréquentes visites chez le barbier, ne le distingue pas particulièrement non plus. Pas ici du moins. Inutile de rechercher une pièce de vêtement non plus, car Leo n’arbore généralement que des habits très simples et d’une sobriété banale à mourir. La largesse de ses épaule et la robustesse de sa posture rendent sa silhouette facilement reconnaissable. Pas que sa forme physique ait un aspect exceptionnel, particulièrement autour de gens ayant tout comme lui fait du temps. C’est plutôt le contraste entre ses traits de visage osseux et la force de sa carrure qui marque l’esprit. Or, cette dissonance est immédiatement perdue dans la mêlée de l'attroupement. Réellement, Leo, du fond du pub, ressemble à la plupart des gens du coin si on se fie à son aspect général: un homme à l'apparence plus ou moins soignée, un brouillon sauvé par l'entretien de sa forme physique. Ce qu'il faut chercher à travers cette pièce bondée, c'est son regard: des yeux d’un bleu froid et perçant dans des orbites profonds soulignés par une ossature inhabituellement définie, un regard où se lit l’intelligence et la fatigue caractéristique des gens qui remettent inlassablement tout en question. Son visage, bien que marqué comme beaucoup par l’instabilité de son mode de vie, aimante l’attention en un rien.


personnalité

Leo est de ces personnages tout droit sorti d’une chanson folk. Un air simple et triste à en crever, mais qui réussie immanquablement à vous filer un sourire en coin. Leo qui s’acharne du fond de son quartier pourri, un charlatan bien intentionné, mais malchanceux et cynique à n’en plus finir. Force est d’admettre que dans une autre vie, le pauvre bougre aurait certainement gagné sa vie plus honnêtement. Car malgré l’acharnement avec lequel l’univers semble vouloir l’écraser, Leo n’a jamais perdu de vue son sens de la justice. Comme habité par une bienveillance sourde, il questionne, relativise. Quels seront les impacts de ses actions? Il écoute, comprend beaucoup, sans pouvoir le nommer. Bien qu’il n’ait pas toujours les mots pour le vulgariser, il ne fait aucun doute qu’il possède une intelligence émotionnelle étonnante pour un homme tel que lui. Cette compréhension est sans doute ce qui lui permet de vivre (pauvrement) de son boulot. Leo réfléchie beaucoup. Il lit, s’informe. C’est un homme curieux, toujours à la recherche de nouvelles informations à ajouter dans la balance de ses questionnements sans fin. Leo au coeur tendre et à la tête pleine. Peut-être même trop pleine pour son propre bien. Car même s’il comprend ce qui l’entoure, il ne semble pas en mesure de s’y accrocher. Peu échappe à son regard, et pourtant tout semble fuir sa poigne, comme si tout se passait derrière ces yeux bleus et y restait piégé, rendant ses actions ardues et maladroites. Pour fonctionner, il semble devoir s'accrocher à une certaine forme de routine, aux petites choses du quotidien, à défaut de quoi, il s'enveloppe de ses mille fantômes intérieurs et en ressort très difficilement. Également de nature indécise, il prend des lustres à prendre la plus simple décision et ne semble jamais convaincu de son choix, lui donnant l’air souvent confus et parfois nerveux.

Pour toutes ces raisons, Leo s’est fréquemment retrouvé dans les situations les plus impossibles. Heureusement, avec le temps et l’expérience, il s’est développé une débrouillardise à tout épreuve. Son incapacité à planifier à moyen et long terme et son sens moral aiguisé sont supplantés par l’urgence de la survie. Il redirige alors du mieux qu’il le peut son esprit chaotique vers la recherche de solutions immédiates qui sont souvent des plans vaguement merdeux qui réussissent généralement de très peu et deviennent ses meilleures histoires de pub.

Une vraie histoire à fredonner sur quelques accords de guitare: la balade du gentil charlatan, ou quelque chose comme ça.



histoire

Leo garde peu de souvenirs de son enfance. Du moins, peu de souvenirs qui ne soient pas morcelées. La peinture défraîchies des enseignes annonçant ces magasins dont ils n’arrivaient plus à savoir s’ils étaient abandonnés ou non tellement leurs façades tombaient dans la décrépitude. L’odeur des poubelles laissées à l’abandon et cuisant sur l’asphalte brûlante en été. Son enfance lui apparait d’une insignifiance si quelconque qu’il lui semble en avoir oublié la grande majorité. Il se souvient peu de son père, décédé d’un accident de travail, alors qu’il était très jeune. Un accident de chantier d'une banalité quasi-absurde. À dire vrai, ce dont il se souvient, c’est de son absence, bien plus que de la personne qu’était ce père. Cet espace négatif qui, rapidement, s’est rempli de nécessaires. Ce dont il se souvient, c’est plutôt de sa mère travaillant d’arrache-pied pour les faire vivre sa soeur et lui. Il se souvient de son visage cerné, de ses mains nerveuses, de sa posture alourdie. Il se souvient des tuyaux réparés à la va vite avec ce qu’on trouvait dans le sous-sol, du vieux tapis du salon tâché un peu partout, des fenêtres un peu crasseuse que sa mère n’avait jamais le temps de nettoyer, du gazon trop long qu’elle tondait trop rarement, des bagarres d’enfants qu’elle n’avait pas l’énergie d’interrompre.

De ces souvenirs d’enfance nébuleux, Leo garde pourtant en mémoire un évènement très net. Si net qu’il se demande souvent s’il ne s’agirait pas en fait d’un rêve, ou d’une création issue de son imagination. Il devait avoir environ 8 ou 9 ans et revenait de l’école. Il se souvient avoir eu besoin de courir pour trouver un lieu où se cacher du grand frère d’un camarade de classe qu’il avait tourmenté plus tôt cette semaine-là. Courant à en perdre haleine, sans regarder où il allait, il avait ouvert la porte d’un immeuble dans une ruelle creuse. La porte s’était lourdement refermée derrière lui, sans qu’il n’y prête attention. À bout de souffle, il avait à peine remarqué le changement de température. Ce n’est qu’en ralentissant, convaincu d’avoir semé son assaillant qu’il avait remarqué l’air soudainement glacial. Il pensait s’être retrouvé dans un vieil entrepôt abandonné, le genre d’immeuble qui ne manquait pas à Brownsville. Les fenêtres qui n’avaient plus aucun carreaux laissaient voir les armatures de métal rouillées et précaires. De la neige à l’aspect cendré tombait doucement par cette ouverture à travers laquelle le garçon observait le ciel pratiquement noir. Il pouvait à peine à détailler la pièce autour de lui, n’étant éclairée que par une vague lumière glauque et jaunâtre qui semblait émaner d’un lampadaire extérieur. Un adulte aurait sans doute immédiatement saisi qu’il ne pouvait s’agir du même quartier, du même extérieur duquel il arrivait tout juste. Mais pour ces yeux d’enfant, ces changements, bien que bizarres, ne relevaient pas encore de l’impossible. Effrayé tout de même, Leo avait cherché une sortie qui n’était pas celle par laquelle il était entré. Il avait fini par trouver une autre porte à travers l’obscurité. Il reconnaissait vaguement la ruelle et pourtant, rien n’était tout à fait juste. Frissonnant, il avait longuement déambulé dans les rues familières sans arriver à se repérer, alors que le froid s’enfonçait lentement dans sa peau. Il se rappelle avoir marché longtemps, mais il n’aurait su combien de temps exactement. Un paysage sombre peuplé d’êtres immenses qu’il n’avait jamais vu. Une aura de désespoir et de malheur. La pensée qu’il était peut-être mort sous les coups du grand garçon qui le poursuivait. La peur qui avait fini par le paralysé. C’est tout ce dont il se souvient du moment ayant précédé la rencontre qui s’en était suivi. Perdu et terrifié, Leo se souvient vaguement d’une main ayant pris la sienne pour le guider vers la porte qu’il avait ouvert. Peu de mots avaient été échangé avec cette personne dont il n’arrive plus à détailler les traits à présent. Tout ce qu’il sait, c’est que sans cette personne (un ange-gardien? un démon?), il n’aurait sans doute jamais retrouvé la sortie. Leo en est encore hanté aujourd’hui, persuadé d’avoir entr’aperçu ce que certains appellent l’Enfer et qu’un être possiblement damné lui y avait fait preuve de bonté, modifiant pour toujours sa perception du bien et du mal. Seule sa mère eut connaissance de l’incident, en retour de quoi elle avait décidé de lui parler de l’unique hobby qu’elle pratiquait encore dans ses rares temps libres: le tarot. Leo se souvient avoir été immédiatement intéressé, espérant trouver dans l’occulte des réponses à toutes ses questions.

La vie à Brownville, toutefois, laisse peu de chance à qui veut en échapper. Ainsi, malgré cet évènement marquant, Leo ne sut pas de soustraire de l’influence de ce quartier malfamé de Brooklyn. Bien que curieux et adepte de lecture, il n’était pas très assidu à l’école et passait volontiers son temps à flâner avec ses copain ou à lire (en secret) des livres sur la sorcellerie, quand il n’aidait pas sa mère à la maison. Sa soeur aînée s’était enrôlée dans l’armée dès qu’elle avait atteint sa majorité et avait laissé derrière elle un nouveau vide à combler, tel que son père l’avait fait avant elle. Après ce nouveau départ, Leo avait quitté l’école sans toutefois se trouver de travail. Il préférait mettre à l’épreuve ses connaissances du tarot et des lignes de la main en le pratiquant sur des touristes à Central Park, loin des yeux de ses amis, évidemment. Il ne sait trop si le talent qu’il développa fut celui de la voyance ou de la manipulation, mais sa petite entreprise fonctionnait plutôt bien et lui rapportait volontiers quelques sous. La vie s’est poursuivie ainsi pendant quelques années, jusqu’à ce qu’il soit malencontreusement arrêté pour possession simple de marijuana, ce qui lui valut une année en prison pour cette première infraction. Suite à son incarcération, sa vie n’a jamais été la même. Trouver ou garder un travail stable avec son dossier criminel et son absence d'expérience professionnelle était devenu extrêmement difficile. Il se remit donc à ses attrapes-touristes et se mit, à contre-coeur, à rendre quelques services plus ou moins légaux à ses anciens copains, en échange d’argent. Quelques-uns de ces services lui valurent d'ailleurs des arrestations et quelques années d'incarcération.

Le temps a passé, les choses ont peu changé. Leo vit aujourd’hui dans la maison familiale qu’il a hérité de sa mère, décédée d’un cancer que personne n’eut l’argent pour traiter. Il pratique également toujours la voyance. Il se rend régulièrement dans les arrondissements gentrifiés de Brooklyn, dans les pubs et dans certains cafés et parfois encore jusqu’à Central Park pour attraper les touristes. Étonnamment doué pour établir un lien de confiance avec ses client.e.s, Leo réussit à gagner suffisamment pour manger, mais rien qui suffise pour entretenir - et encore moins rénover - sa maison en ruine. Quand les semaines sont plus difficiles, il pickpocket dans les lieux touristiques ou les quartiers aisés. Il n’a pas trop de remord à voler plus nantis que lui, même s’il aime mieux ne pas compter là-dessus, surtout par peur de se faire prendre. Cependant, une partie de lui ne peut oublier cet Enfer qu'il a entr'aperçu dans son enfance, convaincu qu'il y atterrira sans doute après sa mort. C'est d'ailleurs cette même parcelle qui entretient la croyance que dans une autre vie, ailleurs que dans ce quartier pourri, sa mère serait peut-être vivante, sa soeur n'aurait pas quitté pour l'armée et lui, n'aurait jamais atterri en prison.

pseudo » écrire ici. disponibilité rp » 2-3/7 longueur habituelle des posts » Moyens (500-800)comment avez-vous trouvé le forum ? » Byby!
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Francis Whitaker


Francis Whitaker
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MessageSujet: Re: I'd like to read your palm ♦ Leonard O'Reilly   I'd like to read your palm ♦ Leonard O'Reilly EmptyDim 3 Juin - 17:05

mario smol heart
Angel
Dylan Castillo


Dylan Castillo
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Occupation : fugueur/sans emploi

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MessageSujet: Re: I'd like to read your palm ♦ Leonard O'Reilly   I'd like to read your palm ♦ Leonard O'Reilly EmptyDim 3 Juin - 21:37

hai
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Leo O'Reilly


Leo O'Reilly
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MessageSujet: Re: I'd like to read your palm ♦ Leonard O'Reilly   I'd like to read your palm ♦ Leonard O'Reilly EmptyDim 3 Juin - 22:20

snik

(Mon histoire s'en vient, promiiiiis)
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Francis Whitaker


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MessageSujet: Re: I'd like to read your palm ♦ Leonard O'Reilly   I'd like to read your palm ♦ Leonard O'Reilly EmptyMar 5 Juin - 8:30

oui ! merci d'avoir indiqué pour le prédef, on va le retirer serge
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Absit Omen


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MessageSujet: Re: I'd like to read your palm ♦ Leonard O'Reilly   I'd like to read your palm ♦ Leonard O'Reilly EmptyJeu 7 Juin - 16:16


BRAVO

Tous ces efforts auront servi. Tu es validé.e ! Pour commencer en beauté, va donc faire un tour dans le coin des demandes. Tu peux réserver une couleur de dialogue rien qu'à toi et aller faire les demandes pour ton métier et ta résidence. Question de se faire des ami.e.s, tu peux aller te faire une fiche de liens ou aller directement regarder du côté des demandes de rp. Sur ce, bienvenue et bon jeu, de la part du staff de No Paradise !  luve



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MessageSujet: Re: I'd like to read your palm ♦ Leonard O'Reilly   I'd like to read your palm ♦ Leonard O'Reilly Empty

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